24.10.16

mes frères

et la rage de ces nuits-là,
désordonnée.
l'appétit alors que la ville offerte.
où sont mes frères,
les fauves ?
devrais-je donc apprendre à dévorer seule
ce que je pourrais partager avec d'autres.
où sont mes frères,
les dévoyés,
les bannis,
les rescapés ?

où sont mes frères,
la bouche entr'ouverte dans une ultime ivresse
toujours la pénultième.

et ça recommence.

faut-il donc revenir à la ville énorme,
et la retourner comme un gant.
encore,
encore.

Aucun commentaire: